Etude : réduire les impôts de production pour améliorer salaires et emploi
Une étude intitulée « les impôts de production contre les salaires, l’emploi et la croissance » vient d’être publiée par l’Institut économique Molinari.
Une des conclusions de cette étude souligne que pour harmoniser la fiscalité française au niveau européen, une réduction de 45 milliards d’euros des impôts de production est indispensable.
Par conséquent, la baisse des impôts de production de 10 milliards d’euros mise en œuvre par le Gouvernement (loi de finances pour 2021) resterait insuffisante. Une diminution supplémentaire des impôts de production de l’ordre de 35 milliards générerait des effets bénéfiques pour la société française, dont un gain de 156 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour les entreprises.
Les actifs, salariés ou chômeurs, leurs régimes de protection sociale seraient les premiers gagnants avec 42 milliards de rémunérations supplémentaires et la création de 750 000 emplois.
Les finances publiques ne seraient pas déstabilisées : il serait possible de réduire la fiscalité de production sans réviser à la hausse les autres taxes ou sans creuser les déficits publics.
La baisse des impôts de production serait compensée au bout de 2 ans par l’augmentation du rendement des cotisations sociales (+17 milliards), de l’impôt sur les sociétés (+7 milliards), de l’impôt sur le revenu (+2 milliards), de la TVA (+1 milliard) et la baisse des dépenses liées au chômage (11 milliards).
Effet sur les finances publiques d’une réduction de 35 milliards des impôts de production à barème fiscal inchangé
Contact : Fatima Said